Le Gabon, à travers son ministère en charge des eaux et forêts, a mis en place, au sein de l’Agence
Nationale des Parcs Nationaux (ANPN), le premier laboratoire en Afrique centrale à proposer des
analyses de génétique forensique de la faune
, c’est à dire l’utilisation de tests ADN pour soutenir les
enquêtes et produire des preuves dans les cas de crimes fauniques. Le Laboratoire de génétique de la
faune est également au service de la gestion de la faune sauvage, grâce à des outils novateurs
permettant de produire des données scientifiques fiables.

Face aux lourdes peines encourues et à l’ampleur du trafic transnational de produits fauniques, les
tribunaux ont besoin de preuves solides. Les aveux ne suffisent plus pour condamner les suspects.
Les tests basés sur l’ADN répondent à ce besoin, car ils constituent des preuves scientifiques qui
peuvent être présentées devant un tribunal.

La collaboration entre pays est cruciale pour retracer l’origine des chargements illégaux de produits
fauniques. Il est très difficile de remonter les enquêtes depuis le port d’exportation jusqu’à la source,
c’est-à-dire l’endroit où les animaux ont été braconnés. L’outil ADN est alors déterminant pour
démanteler les réseaux de trafic, notamment d’ivoire d’éléphant et d’écailles de pangolins, qui
comptent parmi les espèces les plus trafiquées au monde.

Le Laboratoire de génétique de la faune de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux propose plusieurs
tests basés sur l’ADN. Nous travaillons également continuellement à enrichir la variété de tests
proposés.